La Transpyrénéa, Bossonney au bout des 895km et 55000 m +

Une philosophie différente qui repose sur les valeurs sportives et de la compétition, les valeurs de la montagne et du désert, mais aussi sur celles du pèlerin de St Jacques, ou du Grand Randonneur solitaire … via le GR10

 » Que dire un peu tôt pour revoir toutes ces images qui se bousculent. Départ de la course le 18 juillet à midi ,deux premiers jours très difficiles pour moi à cause de la canicule. * qu’est ce que je fous là * sont mes pensées du moment. Troisième jour la pluie arrive, la grêle aussi. Impossible d’y échapper, pas d’abri sur les sommets, obligé d’avancer malgré tout, mais c’est à ce moment lá que pour moi je me dit on est dans le dur ,je rentre dans la course et j’irais au bout!

Depuis ce jour là on est deux et on fera la route ensemble avec Lolo jusqu’au bout.

On a géré les jours suivants avec une moyenne de 50 km par jour, en fonction des bobos divers qu’il fallait soigner. On a prit le temps de manger, de se reposer au moins 5 ou 6 heures au minimum. Malgré cela des coups de pompe en pleine journée, dùs à une perte de poids (6kg de moins à l’arrivée).

Les 3 derniers jours de course ont été plus soutenus, entre 60 et 70 km, encore de la réserve sous le pied. Des pointes à 900m/heure malgré un sac de 10 kg. L’arrivée approche, on met le paquet, ce qui réveil pour moi une ancienne blessure à la cuisse, strapping oblige. Les 5 dernières heures vont être très douloureuses, et en plus petite erreur d’aiguillage en fin de parcours qui nous coûtera 1 bonne heure de plus. Les 4 derniers km au pas de course, dans la douleur pour arriver le mardi avant minuit.

Objectif atteint.

J + 11 : Mon corps et mon esprit n’ont pas dû capter que la course est terminée, pour le moment je n’ai pas repris de poids malgré quelques apéros et bonne bouffe (ça fait du bien). Douleur à la cuisse disparue dés le 2ème jour, fatigue générale un peu présente mais j’ai repris le travail lundi.

Pour ceux que ça intéresse, ma préparation physique s’est résumée à 3 courses, l’ultra montée du Saléve, la maxi race et les Crêtes du Saléve.

Depuis janvier, je me suis inscrit au Cross Fit à Beaumont dans le but de me muscler le dos pour le sac et les cuisses (avec modération 3 fois/semaine) très bénéfique. Pour le reste je comptais sur la chance d’avoir une bonne condition physique, l’expérience des PTL et quelques km au compteur….. Sportivement « .

Bravo à notre athlète, l’inusable Denis Bossonney pour l’avoir traversé !!!

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