Marathon de Paris, razzzzia africaine… com d’hab…

La densité, c’est sous les 2h10 qu’on pouvait la trouver, avec pas moins de neuf fondeurs sous cette barrière. En tête du peloton, la course s’est emballée un peu avant le trentième kilomètre, avec la violente accélération du Kényan Mike Kigen et de l’Ethiopien Seboka Tola. C’est finalement le plus patient de tous, le Kényan Mark Korir, qui s’est envolé vers la victoire à cinq kilomètres de l’arrivée. En 2h05’49’’, le deuxième du dernier semi-marathon de Paris bat de plus d’une minute son record personnel, à la faveur d’une superbe deuxième partie d’épreuve (1h02’26’’ pour le deuxième semi) malgré un parcours moins favorable.

Pas de grand chelem pour le Kenya puisque, dans la course féminine, les Ethiopiennes ont réalisé le doublé avec la première place de Meseret Mengistu en 2h23’26, quatre secondes devant Amane Gobena. Une grosse sensation puisque la vainqueur de l’édition 2009 de Marseille-Cassis ne possédait pas de références marquantes sur marathon jusque-là (record personnel en 2h29’22 à Pyongyang, en 2013). Côté Français, on attendait avec impatience les débuts de Sophie Duarte sur la distance reine du hors stade. Las, la sociétaire du CA Balma a abandonné au trente-troisième kilomètre, après un début de course pourtant prometteur (1h14’14’’ au semi). C’est donc Martha Komu, dixième au classement final après un effort géré avec prudence, qui termine première Française. Son chrono : 2h33’33’’.

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