Affaire Christel Dewalle : communiqué de Presse officiel

La sanction à 4 mois de suspension impliquant l’athlète sociétaire de l’ASJ 74, Mme Christel DEWALLE, a été rendue le 8 mai 2017 par la Fédération Internationale de Skyrunning (ISF) suite à un contrôle positif à l’heptaminol.

Cette sanction est aujourd’hui sujet de commentaires divers alors que Mme Christel DEWALLE s’est déjà longuement expliquée dessus dans un précédent article.

Au centre de ces commentaires, l’utilisation par Mme Christel DEWALLE de l’heptaminol, produit faisant partie des substances interdites en compétition par le Code mondial antidopage.

L’ASJ 74 souhaiterait porter à la connaissance des amoureux du club, de l’athlétisme et du sport en général 3 observations.

  • 1/ Le club comprend l’émoi provoqué par ce cas de dopage. Seulement sans vouloir minimiser, cette violation des règles antidopage est due à la prise par Mme Christel DEWALLE d’un médicament en vente libre en pharmacie, le Ginkor Fort.
    Ce médicament est proposé dans les cas d’insuffisance veineuse et Mme Christel DEWALLE est bien soignée depuis des années pour des problèmes veineux.
    La Fédération Internationale de Skyrunning a d’ailleurs constaté que le degré de faute de l’athlète est léger et elle a pris en compte l’existence des antécédents médicaux qui ne sont pas contestés.
  • 2/ L’ASJ 74 veut affirmer avec force que son éthique, sa pratique sportive, n’ont rien à voir avec des pratiques illégales.
    Le club a toujours véhiculé l’éthique et l’amour des valeurs d’un sport propre et respectueux.
    Il ne forme pas seulement des athlètes mais des hommes et des femmes.
    Il s’agit du premier cas de dopage connu dans le club mais il montre la vigilance à avoir même dans le sport non professionnel.
  • 3/ L’ASJ 74 veut affirmer enfin son soutien à son athlète qui n’a pas été dans une démarche de dopage. Le médicament étant en vente libre, il ne peut que lui être reproché une simple négligence qui ne remet pas en cause son parcours sportif exceptionnel depuis des années.
    Le club a une pensée particulière pour son athlète car plus que la sanction qu’elle a acceptée, elle ne mérite pas d’être victime de suspicion.
    Elle ne vit pas de son sport qu’elle pratique par simple passion et le club lui souhaite de revenir au plus haut niveau à l’issue de sa période de suspension.

Patrick Vukicevic, Président de l’ASJ 74.

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