Athlétisme, Guillaume Adam vise les Europe

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Après avoir participé aux jeux de la Francophonie (8è sur 1500m) G. Adam espère revêtir la tunique bleu-blanc-rouge en Suisse en août.

A 24 ans le sociétaire de l’Asj74 Guillaume Adam est en pleine possession de ses moyens. Il réalise une saison de haut-niveau et pleine de promesses sur 1500m, après avoir battu le record départemental du 1500m en salle en 3’42’’78 à Vienne (AUT) en janvier dernier et celui du mile (1609m), 4’02’’58 à Watford (GBR) en mai , le saint-juliénois n’a plus qu’un seul objectif en tête : se qualifier aux championnats d’Europe d’athlétisme programmés du 12 au 17 août à Zurich. S’il parvient à réaliser les minimas, il disputera les séries le vendredi 15, la finale programmée deux jours plus tard le dimanche 15 juste avant la cérémonie de clôture parait plus compliquée à atteindre.

Rencontre :
– Tu as amélioré à nouveau le record départemental de Haute-Savoie du 1500m le 6 juin à Montbéliard (3’38’’41, précédent 3’40’’35), t’attendais-tu as descendre pour la première fois sous les 3’40 en ce début de saison ?

Au vue des séances d’entraînements que j’ai effectuées en stage à Capbreton avec une partie de l’équipe de France (avec notamment Yoann Kowal, demi-finaliste aux Jeux Olympiques de Londres sur 1500m) en avril, je savais que j’avais passé un palier supplémentaire et que je pourrais descendre sous les 3’40 sans trop de problèmes. Il ne restait plus qu’à trouver la bonne course. J’ai couru la semaine précédente en Belgique mais je me suis retrouvé seul à 500 mètres de l’arrivée. A Montbéliard la course était parfaite pour courir sous les 3’40, je finis très fort dans le dernier 200m pour remporter la course en 3’38’’41. Ca va me libérer pour le reste de la saison !

– Vas-tu maintenant tenter les minima (3’35’’80) pour les  championnats d’Europe d’athlétisme qui auront lieu à Zürich du 12 au 17 août prochain ? La France demande à ses athlètes de courir en moins de 3’35’’80 pour se qualifier, c’est le pays le plus exigeant en Europe puisque la fédération n’emmène que les finalistes potentiels (dans les 8 premiers). A titre de comparaison, les athlètes suisses doivent courir en moins de 3’41’’00 pour se qualifier.

Oui bien sûr ! Je dois encore courir 2 secondes plus vite et vu la course de Montbéliard j’ai certainement la capacité de courir au niveau des minimas. A la mi-course, ça a un peu ralenti (1’12 – 1’15 – 1’11’’5 pour chaque 500m), donc en prenant plus de risques dans les prochaines courses, ça pourrait passer. Je vais courir à Nancy le 27 juin, puis certainement à Montreuil le 7 juillet. Ce seront deux courses où ça se gagne habituellement en 3’33 donc il ne faudra pas se poser de questions et s’accrocher ! C’est seulement la deuxième année où je m’entraîne spécifiquement pour le 1500 mètres, après avoir privilégié pendant 7 ans le 800 mètres, donc j’ai encore une marge de progression sur cette distance.

– Tu as vécu 9 mois de septembre à juin en Angleterre lors d’un échange Erasmus à l’Université de Birmingham, que retiens-tu de cette expérience ?

C’était une superbe expérience, j’ai pu à la fois m’entraîner sérieusement, progresser en anglais et voir de nouvelles méthodes de travail à l’université. Je vivais dans une colocation avec 7 athlètes britanniques, c’était génial de partager une passion commune et de pouvoir s’entraîner ensemble. Je ne me suis jamais autant entraîné que là-bas, j’ai couru 14 semaines à plus de 100km depuis septembre. Il était facile de conjuguer l’athlétisme avec les études car je n’avais que 10 heures de cours fixes par semaine, plus une quinzaine d’heures de projet à répartir comme je le souhaitais. J’ai pu courir quelques compétitions là-bas, j’ai notamment gagné les championnats des universités britanniques, le niveau était bien plus relevé qu’en France puisque le système universitaire permet aux étudiants de pouvoir s’entraîner dans de bonnes conditions sans aucune dérogation particulière.

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