27 janvier 2021

[ MES PREMIERS PAS DANS L’UNIVERS SKIMO ] – Les petits mots d’Elise PONCET.

L’année 2021 semble me réserver quelques surprises…

L’idée d’essayer le ski alpinisme faisait son chemin dans ma tête depuis quelques années.

Habituellement, et ce depuis que j’ai commencé l’athlétisme, la saison d’hiver se passe dans les labours des cross, une tradition incontournable pour tout demi-fondeur qui se respecte. Cette année je fais des infidélités au cross car, la situation étant ce qu’elle est actuellement, cette discipline ne semble pas être une priorité à en juger par les annulations en cascade.

De ce qu’il se dit, le ski alpinisme est un parfait complément pour la course en montagne. D’ailleurs ce n’est ni Maud Mathys, ni Axelle Mollaret et encore moins Kilian Jornet, qui diront le contraire ! Alors ni une ni deux me voilà plongée, depuis quelques semaines, dans l’univers du « SKIMO », pour les initiés. Et non pas de « collant-pipette » aussi dépréciative soit cette expression !

C’est donc de manière « légèrement » précipitée que j’ai choisi de participer aux championnats de France de la discipline avec comme mise en bouche la Vertical Race le 9 Janvier dernier. Découverte d’un effort intense. On y retrouvera quelques parentés avec le cross : des départs affreusement rapides, de la relance, du coude à coude… Génial, j’adore ! Sauf détail, il y a des skis sous les pieds qui rendent la tâche un « poil » plus subtil. Oui parce que le « poil » à toute son importante ici. Ce petit poil de peaux qui faut s’entêter à « FAIRE GLISSER ».  Bon je ne vous en dirais pas plus car je ne maitrise pas encore le sujet !

Rebelote la semaine suivante avec l’épreuve reine de la discipline… L’individuelle. Si vous pensez que les qualités physiques suffiront vous vous trompez lourdement. La technique faisant partie intégrante de la réussite de cette épreuve. C’était donc 1800 mètres de dénivelés qui m’attendaient et quelques dizaines de « manips ». J’entends par là du « dépeautage » et « repeautage » à en avoir le tournis, des conversions, des portages, du « FAIT GLISSER BON DIEU » bref, sacré monde, sacré jargon ! Mais surtout des descentes pleines bourres. A ce propos, ne leur parlez pas de « virages » ce mot semble proscrit du vocabulaire ! Une douleur inhumaine, mais c’est ce qui fait la « beauté du sport » qu’ils disent !

A peine remise de ces deux week-ends d’émotion, je reçois un appel de la FFME m’annonçant que je rentre dans les critères de sélection pour la coupe du monde de Verbier du 29/01/2021. AH BON. Je suis donc qualifiée en équipe de France réserve de ski alpinisme… La surprise est absolument immense ! Une superbe opportunité que je saisis avec joie !

RENDEZ-VOUS ce Vendredi 29 Janvier sur la VERTICAL RACE et dimanche 31 sur l’épreuve INDIVIDUELLE du côté de Verbier pour une sacrée aventure !

MERCI A TOUS POUR VOTRE SOUTIEN INFINI.

Pour le champagne se sera pour après la course ! 🍾

Elise PONCET

1 février 2021

Petit retour rapide de ce week end, aussi intense a-t-il été..

Fatiguée mais HEUREUSE, heureuse d’avoir assouvi ce besoin vital d’épingler un dossard. Si salvateur en ces temps où tout se fige..

2x TOP 5… MAIS EN PARTANT DE LA FIN ! 😂

25ème / 30 alors oui bien sur ça fait sourire! Mais se battre pour ne pas terminer en « queue de peloton » s’avère être bien plus enrichissant qu’on peut le penser!

Il aurait été extrêmement déplacé et présomptueux de ma part d’imaginer un instant jouer sur la première moitié de course. Jouer contre la crème de la crème de ce sport de forcenés.

Alors c’est accepter de ne pas être devant puis se rendre compte du niveau mondial et des moyens à mettre en place si, un jour, je prends la décision de m’impliquer spécifiquement dans le ski alpinisme.

Si j’avais pensé un instant porter le BLEU-BLANC-ROUGE dans un autre sport que l’Athlétisme.. C’était tout simplement INCROYABLE d’avoir eu l’opportunité d’être plongée si vite dans le grand bain et d’avoir pris par à ce beau moment de sport.

Gagner ce n’est pas forcement glaner l’OR, c’est avant tout la capacité physique et surtout mentale pour puiser loin dans l’effort et donner tout ce que l’on peut! Et pour cela le contrat est amplement rempli et j’en suis fière.

Après cette parenthèse valaisanne, il va falloir rechausser les baskets car même si le ski m’apportera, je l’espère pour la course en montagne, le gros du travail se fera basket au pied cet hiver.

Une fois de plus GRAND MERCI.

Portez-vous bien,

A tout bientôt.

Elise PONCET