Couvre-feu à 20 heures, puis 18 heures, puis 19 heures ; équipements sportifs couverts interdits, autorisés puis à nouveau interdits ; Établissements Recevant du Public (ERP) de tous types autorisés puis interdits ; règle des 10 kilomètres et groupes de six maximum sur la voie publique, les associations sportives vivent des semaines extrêmement compliquées.

Devant sans cesse s’adapter face aux mesures prises aux différents niveaux des fédérations et surtout de l’état, non aidées, elles sont de plus en plus nombreuses à jeter l’éponge et attendre la rentrée prochaine pour envisager une pratique sereine. Malgré tout, pour garder le lien avec leurs adhérents, à l’image de l’Athlé St-Julien 74, une bonne poignée persiste et innove avec le peu de possibilités.

« On nous impose la tenue d’un strict protocole sanitaire et nous assomme à coups d’interdits, mais rien n’est fait pour nous encourager à continuer, regrette un éducateur sportif, interrogé semaine passée au complexe sportif de la Paguette. Aujourd’hui, dans le cadre d’une activité encadrée, nous sommes à nouveau autorisés à s’entraîner sur les ERP de type plein air sans limitation de nombre. Forcément, nous saisissons l’opportunité mais sommes en permanence dans l’appréhension de devoir du jour au lendemain revoir nos plans. C’est usant ».

Sportifs, entraîneurs, parents, tous espèrent obtenir rapidement plus de libertés.

Séances sportives en intérieur à destination d’adultes : il faut remonter à l’an passé pour voir cette pratique autorisée.