Dopage : ça risque fort d’être le triste feuilleton de l’été

Affaire Clémence Calvin : démêler le vrai du faux.

Accusée de s’être soustraite à un contrôle antidopage le 27 mars, Clémence Calvin s’est expliquée. Une version aux antipodes de celle livrée par l’AFLD. Des contradictions qui posent question.

Clémence Calvin et l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) ont présenté, mercredi après-midi, des versions totalement antagonistes. Pour tenter d’y voir plus clair, L’Équipe a mis un coup de projecteur sur quelques-uns des arguments développés par les deux camps.

Dahmani : « Il n’y a rien du tout »

FAUX. Contacté le 4 avril, jour des révélations du Monde, Samir Dahmani, entraîneur et compagnon de Clémence Calvin, nous affirmait qu’« il n’y avait rien du tout » (le 27 mars, jour de la supposée soustraction à un contrôle). Évidemment, cette affirmation a été remise en cause par la vice-championne d’Europe puisqu’elle a expliqué dès le début de sa conférence de presse avoir eu affaire avec des « policiers français » lors d’une altercation qui était « tout sauf un contrôle. C’était d’une grande violence ».

Calvin : « À aucun moment, on ne m’a dit qu’on voulait faire un prélèvement »

TRÈS IMPROBABLE.« Les personnes chargées du contrôle (préleveurs agréés et assermentés) s’identifient comme telles et informent le sportif qu’il a été désigné pour un contrôle antidopage », rappelle l’AFLD. Le prélèvement d’un échantillon est le but même d’une telle opération et les préleveurs signifient toujours qu’ils procèdent à un contrôle… la suite : Interview et réplique.

Les commentaires sont fermés.